Les armoiries de la ville de Tournan ont été composées en 1960 par Robert Louis, artiste héraldiste.

On y retrouve la porte de la ville et les deux tours du porche, qui abritent aujourd’hui une partie de l’hôtel de ville. Ce sont les derniers vestiges – avec les remparts que l’on retrouve en couronne murale dans les armoiries – de l’enceinte du château féodal . Le chef d’azur chargé de trois fleurs de lys rappelle que Tournan-en-Brie était un fief royal ayant fait partie de l’apanage des princes héritiers de la couronne dont de titre était : dauphin du Viennois, seigneur de Tournan. La gerbe de blé et la branche de chêne indiquent que le territoire communal est partagé entre une partie de terres agricoles à blé et une partie boisée (forêt d’Armainvilliers).
Enfin, la croix de Guerre à la pointe de l’écu rappelle l’attribution faite à Tournan-en-Brie de cette décoration, le 11 novembre 1948, à l’ordre de la Division suivante :
« Ville restée digne sous l’occupation, très cruellement éprouvée le 22 juin 1944 à la suite d’un bombardement allié, 60 morts, 90 blessés graves, 282 immeubles détruits ou gravement endommagés. A la Libération, de nouveau éprouvée, 11 réfractaires STO fusillés, 1 FFI tué, 1 mort et 1 blessé civil. »