Célébrités

Jean-Baptiste Vermay
Le 15 octobre 1786, de Claude Vermay, maître charpentier, et de Madeleine Beau, est né 5, place du Château, Jean-Baptiste Vermay comme l’atteste l’acte de baptême dressé le 16 octobre par le curé Pluquet.
Le peintre David fréquente notre région, et, très tôt, décelant des dispositions pour les arts graphiques chez le jeune Jean-Baptiste, il le prend dans son atelier.
Au salon de 1804,à 18 ans, J.B. Vermay expose “la naissance d’Henri III” et “Marie Stuart recevant la sentence de mort”, tableau pour lequel il reçoit la Médaille d’Or de la main de l’Empereur. Ces tableaux sont exposés au musée d’Arenenberg, en Suisse.
Il expose d’autres œuvres sur des sujets historiques, on peut voir “le Roi Saint-Louis, prisonnier en Egypte” au musée d’Angers.
A la Restauration, David (conventionnel) et Vermay (fils de l’ancien président de la Société Populaire et Républicaine, créée par les Sans-Culottes de Tournan le 21 février 1794) émigrent. Le premier à Bruxelles, le second à Cuba.
Goya, le peintre espagnol, recommande Vermay à Monseigneur de Espanda y Landa, évêque de La Havane.
Il décore la cathédrale et les principales églises de la ville, dessine la statue de Christophe Colomb qui orne aujourd’hui la cour du Palais des Capitaines Généraux. Il fonde l’Académie Royale de dessin San Alejandro, décore de peintures murales “le Templete”.
Il devient célèbre à Cuba et est nommé “Peintre de la Chambre du Roi” par sa Majesté le roi d’Espagne.
Il est emporté le 20 mars 1833 à l’âge de 47 ans par une épidémie de choléra qui ravage l’île.

Jules Lefebvre

Le 14 mars 1834, à quatre heures de relevée, est né Jules, Joseph Lefebvre, de Toussaint, Martin Lefebvre, boulanger âgé de 29 ans et de Caroline, Adélaïde, Joséphine Duval, son épouse âgée de 28 ans.
Sa famille s’installe à Amiens où le jeune Lefebvre, remarqué pour ses dons artistiques, obtient une bourse annuelle de 1.000 F pour continuer ses études. Il entre en 1852 à l’école des Beaux-Arts.
Il participe au premier Salon de Paris dès 1855. Il concourt ensuite pour le Prix de Rome qui vaut à son gagnant cinq années d’étude à Rome et une réputation lui garantissant une belle carrière. Il finit à la seconde place en 1859 mais obtient le Grand Prix en 1861 pour son tableau La mort de Priam(1) .
A la villa Medicis, il étudie les grands maîtres italiens. C’est pendant ce temps-là que croît son intérêt pour le nu féminin peignant son premier en 1863. Mais la perte de ses parents et d’une de ses sœurs la même année le conduit à une sévère dépression
Sorti de ses idées noires, il revient à Paris avec une approche différente de l’art.
Portraitiste reconnu, la Vérité(2) lui vaut la consécration du public au salon de 1870. Il est alors nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.
S’en suivent d’autres nus : Mary Magdalene (1876), Pandora (1877), Diana (1879), Psyche (1883)… Ses nus deviennent si célèbres que son seul rival est considéré comme étant William Bouguereau lui-même. Mais contrairement à lui, Lefebvre choisit un grand nombre de modèles, comme on peut le remarquer dans son travail.
Il n’est alors pas surprenant qu’il ait exposé 72 portraits aux Salons de Paris entre 1855 et 1898 (la plupart, bien sûr, sont des femmes). Parmi eux, on notera sa sœur Yvonne, le Prince Impérial (1874), Chloé (1875) et même le romancier Alexandre Dumas fils (1869) qui, admiratif de ses œuvres, lui acheta Femme Nue en 1892.
En 1870, il devient professeur à L’Académie Julien (un atelier qui forma aussi bien des artistes féminins que masculins un bon moment avant qu’elles ne soient admises au sein des Beaux Arts). Là, il est dit qu’il insistait particulièrement auprès de ses étudiants sur la précision absolue du dessin. Il devint le professeur préféré des Américains venus étudier à Paris. Parmi ceux-là : Childe Hassam pour n’en citer qu’un.
Il remporte le Grand Prix de l’exposition universelle de 1889 et devient membre de l’Académie des Beaux-Arts et est élevé au grade de Commandeur de la Légion d’Honneur en 1898.
Jules Lefebvre est décédé le 25 février 1912 à 78 ans.
A Paris et à Tournan, il y a une rue Jules Lefebvre. Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées dans les plus grands musées du monde (Orsay, Musée de l’Hermitage de Saint-Petersbourg, Harward University Art Museum…), mais également dans de nombreuses collections privées (notamment Fred et Sherry Ross aux Etats-Unis) et au musée d’Amiens.

(1) Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris
(2) Musée d’Orsay, Paris

Nathalie MARTEL , Mademoiselle Nathalie
Le 3 septembre 1816, à sept heures du soir, est née Zaïre, Nathalie Martel de Vaast, de Prosper Martel, perruquier, et de Victoire, Sophie Lecuire, son épouse.
Elle débute sa carrière le 3 août 1837, à 21 ans, aux Folies Dramatiques, où elle joue Azurine dans Les Filles de l’air.
Elle joue ensuite à l’Odéon, au théâtre Saint-Antoine, de 1838 à 1845 au Gymnase, au Palais-Royal, au Vaudeville.
En 1848, elle entre à la Comédie Française, elle y sera Marion dans Marion Delorme, Madame Roland dans Charlotte Corday, Philaminte dans Les Femmes Savantes… et bien d’autres rôles pendant qu’elle sera sociétaire du 1er janvier 1852 au 31 mars 1875.
Cette Tournanaise est décrite à l’époque avec de grands yeux noirs fendus en amande, une taille svelte et élégante, une physionomie mutine et avec un certain talent de danseuse.
Elle s’est éteinte à Paris le 17 novembre 1885 à l’âge de 69 ans.

Claude Santarelli, Santa

Le sculpteur Claude Santarelli, dit Santa, a résidé à Tournan-en-Brie.
Né en 1925 à Paris, Claude Santa étudie la sculpture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il expose dans de nombreuses villes en France et à l’étranger. On lui decerne, en 1970, le prix André Susse de la jeune sculpture. Il meurt en 1979 mais de nombreuses de ces sculptures continuent d’orner des édifices publiques à travers tout le pays.
La ville lui a rendu hommage en donnant son nom à un rond-point et à un groupe scolaire.
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Laurent Fignon
Laurent Fignon est né à Paris en 1960 mais a passé toute son enfance à Tournan-en-Brie. C’est dans les rues de notre ville que ce grand sportif est monté sur son premier vélo et qu’il y a découvert sa passion avant d’intégrer à 16 ans son premier club à Combs La Ville. Au cours de sa carrière, il a notamment remporté le Tour de France à deux reprises en 1983 et 1984 ainsi que le Tour d’Italie en 1989. Après une reconversion dans le journalisme sportif, il est décédé en août 2010 des suites d’un cancer.
La Ville de Tournan-en-Brie, à l’initiative de Laurent Gautier, Maire, et de son équipe municipale a inauguré une Place Laurent Fignon au cœur de la ville.
La Ville de Tournan-en-Brie a rendu hommage au champion cycliste en rebaptisant la place des cars, en centre ville, la PLACE LAURENT FIGNON.
La cérémonie s’est déroulée le dimanche 21 avril 2013, en présence de la famille de Laurent Fignon (ses parents (Tournanais), sa femme et de son frère. De nombreux autres amis étaient également présents pour l’occasion.